ACCOMPAGNEMENT SCOLAIRE POUR ENFANTS DYSCALCULIQUES - QU’EST CE QUE LA DYSCALCULIE OU LES TROUBLES LOGICO-MATHÉMATIQUES ?

La dyscalculie est un terme utilisé par le courant neuropsychologique pour désigner un déficit dans les acquisitions numériques et/ou du calcul ; c’est‐à‐dire des difficultés à acquérir et maîtriser les différentes connaissances et compétences nécessaires aux mathématiques, que ce soit dans l’accès à la numération (notion de nombre), dans l’apprentissage des opérations arithmétiques (addition, soustraction, multiplication et division), la résolution de problèmes ou la géométrie. C’est un trouble d’origine cognitive.
La dyscalculie est rarement isolée. Elle est fréquemment associée à une dyslexie dysorthographie (trouble de la lecture) ou à une dyspraxie (trouble du geste et de l’orientation spatiale) et dans une moindre mesure à une dysphasie (trouble du langage oral) ou à un trouble de l’attention « avec ou sans hyperactivité » (TDA/H). Ces enfants vous seront probablement adressés pour d’autres troubles mais il faudra aussi prendre en compte ces troubles du calcul et/ou du raisonnement.
Les troubles du raisonnement logico‐mathématique se définissent par le retard ou l’absence des structures logiques nécessaires à l’apprentissage du nombre et au raisonnement. Ces troubles touchent donc davantage la logique générale et peuvent donc être la conséquence de troubles du langage. Ils se réfèrent au modèle de Piaget, qui a décrit des stades de développement de l’enfant des premiers mois de la vie jusqu’à l’adolescence. La dyscalculie et les troubles logico‐mathématiques sont beaucoup moins connus que les autres troubles des apprentissages comme la dyslexie. La dyscalculie peut couvrir différents domaines :

Le Travail De Nos Enseignants :

Si certaines notions mathématiques comme les tables de multiplication ou la récitation de la chaîne numérique (1, 2, 3, 4, …) doivent être apprises par l’enfant, d’autres devront être comprises. Ne pas hésitez pas à revenir sur des notions plus basiques jusqu’à ce que l’enfant comprenne de lui‐même la notion.